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Culture des Gymnocalycium

Sommaire

- Avertissement
- Commençons par le début : le semis
- Quand semer ?
- Quelle est la méthode de semis utilisée ?
- Avantages de cette méthode
- Quelques difficultés
- Hop, tout le monde au grand air
- Les premiers rempotages
- La question de l'arrosage
- Et l'hiver ?
- Soins, traitements, erreurs de culture,...






Avertissement

Ce chapitre a pour simple but de vous donner MA manière de cultiver les Gymnocalycium. Il s'agit bien de MA pratique et en aucun cas de conseils ou de recommandations universelles.

Il existe en effet, autant de pratiques que de collectionneurs. A partir d'un fonds commun applicable à tous les cactus, chacun adapte ses méthodes de culture en fonction des conditions qu'il peut leur offrir (ensoleillement, accès à certains matériaux constitutifs du substrat, espace disponible, présence d'une serre ou pas.) mais aussi de facteurs plus subjectifs et/ou intuitifs ou de son propre comportement. Par exemple, j'ai progressivement augmenté la part minérale de mes substrats devant mon irrépressible envie d'arroser trop fréquemment mes cactus.

Bref, prenez ce qui suit comme l'une des multiples façons de réussir la culture de vos protégés, faites vous votre opinion puis testez jusqu'à ce que vous soyez satisfait des moyens mis en ouvre et surtout des résultats que vous pouvez constater sur vos Gymnocalycium.


Commençons par le début : le semis

Faire ses propres semis c'est, tout à la fois, améliorer ses connaissances sur la physiologie de ces cactus mais c'est aussi avoir un plaisir intense à voir s'extraire de leur enveloppe, de minuscules et fragiles plantules puis de les voir croître. Mais c'est surtout la seule manière de découvrir de nombreux taxa non disponibles dans le commerce autrement que par graines et enrichir sa collection à bon compte.

En consultant les sites spécialisés cités sous l'onglet raccourci liens vous découvrirez des producteurs proposant des espèces inconnues de vous ou au statut plus ou moins établi ou encore des formes d'une même espèce présentant une floraison ou une spination différente et vous aurez alors envie de les voir s'épanouir chez vous. N'hésitez pas. Le coût des graines est modique et la satisfaction de voir de toutes petites plantules s'armer progressivement d'aiguillons pour ensuite devenir de beaux sujets florifères vous récompensera des efforts et de la patience dont vous aurez su faire preuve.

Quand semer ?

Si les semis se font naturellement et traditionnellement au printemps afin de profiter de l'augmentation de la luminosité et de la température, je mets, quant à moi, les mois d'automne et d'hiver à profit pour cette activité.

Deux raisons à cela.

Quelle est la méthode utilisée ?

Bien évidemment on ne plante pas en hiver comme on le ferait au printemps. J'utilise la méthode bien connue maintenant dite du « baggy » ou du semis en sachet.

Cette méthode consiste à recréer un environnement favorable à la germination et à la levée grâce à l'utilisation d'un éclairage artificiel sur un milieu de culture humide, chaud et stérile pour éviter la prolifération de mousses et champignons indésirables. Cette méthode permet de s'affranchir totalement des saisons et des conditions climatiques et donc de maitriser parfaitement son calendrier.
Je vous invite à prendre connaissance de cette technique en suivant ce lien sur le Cactus Francophone : Le semis en sachets par Alain Laroze

Pour ma part, je procède ainsi :

le substrat utilisé substrat humidifié Sachet contenant 4 pots Avantages de cette méthode

Jai très lourdement insisté sur la nécessité d'adopter une démarche rigoureuse et de chasser toute possibilité de pollution bactériologique. Peut-être en fais-je trop et je me souviens d'avoir été beaucoup plus laxiste à mes débuts de semeur sans encourir de catastrophe. J'ai cependant régulièrement perdu quelques semis en raison d'un développement inopportun soit d'algues, de mousses ou de champignons. Il est particulièrement rageant de perdre la totalité des graines d'un taxon que vous avez eu beaucoup de peine à vous procurer...
Une fois que tout est en place et fonctionne correctement, vous n'avez plus rien à faire jusqu'à ce que vous estimiez qu'il est temps que vos plantules aillent rejoindre leurs ainés à l'extérieur. Vous pouvez donc les oublier, partir en vacances ou vaquer à toute autre occupation durant 18 mois si vous le voulez.
Si vous aviez opté pour un semis traditionnel, une telle désinvolture risquerait d'être fatale à vos petits protégés. En effet, dans ce mode de culture, l'attention permanente est requise pour apporter quasi quotidiennement l'humidité nécessaire afin d'éviter la dessication rapide du substrat par les fortes chaleurs du début de l'été. Lorsque le réseau racinaire est naissant et que les plantules ne mesurent que quelques millimètres, la moindre erreur leur est fatale !

Quelques difficultés

Vous avez pris toutes les précautions nécessaires, vous avez fait de votre mieux et pourtant un beau jour vous êtes consterné de voir un réseau de fils gris recouvrir une partie du substrat d'un pot ou un amas gluant et vert, preuve que des spores n'ont pas été détruites par vos traitements préparatoires. Ce n'est pas dramatique si vous intervenez immédiatement.
Sortez du sachet le ou les pots concernés par ces symptomes. S'il s'agit d'algues, un léger grattage pour enlever le plus possible de ce végétal et une attitude visant à laisser s'assécher le substrat, devraient venir à bout de ce dérangement.
S'il s'agit d'une attaque cryptogamique vous tenterez d'arroser immédiatement avec une solution antifongique (Dericlor par exemple) puis vous laisserez le substrat s'assècher pour freiner le champignon dans sa tentative de développement. Vous serez rapidement fixé sur la réussite de votre tentative de sauvetage.
Si vos plantules ne sont pas anéanties par ces attaques, ne les réintroduisez pas dans des sachets mais maintenez les dans votre lit breton où vous leur apporterez un arrosage régulier hebdomadaire.

Dans un autre registre, votre seule faute est d'avoir semé des graines issues de taxa réputés pour leur faible propension à germer ou qu'il est difficile de conduire à leur maturité. Je rencontre encore régulièrement des difficultés à réussir des semis de graines appartenant au sous-genre Microsemineum : G. bayrianum, G. cardenasianum, G. glaucum, G. ferrari, G. saglionis, G. spegazzinii dans une moindre mesure.
Je n'ai pas encore trouvé d'astuces pour garantir la meilleure levée possible et surtout, leur survie au dela de quelques semaines. Il faut donc redoubler de prudence et d'attention lorsque l'on sème ces minuscules graines.

Hop, tout le monde au grand air !

Lorsque le temps est venu de leur faire découvrir les bienfaits de la lumière naturelle et de l'air frais, ce peut être au mois d'avril ou de mai suivant, il convient d'être prudent et de ménager une transition d'environ un mois, voire davantage si nécessaire, en ouvrant le sac plastique pour la première fois depuis leur plantation mais en laissant les pots à l'intérieur pour que l'humidité diminue progressivement.
Il faudra ensuite arroser ces plantules par vaporisation de manière décroissante pour les habituer progressivement à la sécheresse. Il en sera parallèlement de même pour ce qui est de l'éclairage naturel. Lorsqu'ils iront rejoindre votre collection, donnez leur une bonne luminosité mais veiller encore à les protéger des rayons directs du soleil durant quelques semaines. Ils vont donc passer le printemps, l'été et une partie de l'automne à l'extérieur avec leurs grands frères.

J'ai constaté qu'il était très avantageux de garder ces jeunes cactus en végétation durant leur premier hiver. Pour ce faire, je les installe à nouveau dans le lit qui les a vus naître, sans leur sac plastique bien évidemment. Les mêmes conditions que celles qui prévalaient pour leur naissance leur sont données : luminosité, chaleur, arrosage en fonction des besoins (tous les huit à dix jours). Leur croissance va se poursuivre sans aucun préjudice durant la mauvaise saison et ces petits sujets seront pleins de vie le printemps venu.


Les premiers rempotages

Vos jeunes plants ont donc affronté successivement l'été, l'automne et l'hiver dans leur pot d'origine. Au printemps de l'année suivante et suivant les espèces et la densité dans chaque pot, il peut être utile de repiquer ces plantules (qui ont donc au moins un an d'existence). Je déconseille de réaliser cette opération avant car la reprise peut être difficile sur ces petits sujets.

Depuis 3 ans j'ai adopté une manière radicale qui me donne d'excellents résultats :


La question de l'arrosage

Le genre Gymnocalycium ne présente pas de spécificité sur ce plan par rapport aux autres cactus. On peut même dire qu'il est peu difficile d'une manière générale sur les conditions de culture. Bien sûr il n'est pas question de l'abreuver à tort et à travers sous peine de le voir disparaître comme tout autre cactus soumis à un tel traitement.


On appliquera donc les principes généraux valables pour la plupart des cactus :

La question de l'engrais... Utilisant pour mon substrat un matériau constitué de nombreux minéraux propices au développement végétal et à la capacité d'échanges cationique exceptionnelle, à l'heure actuelle, mon opinion sur l'intérêt d'ajouter ou pas un engrais n'est pas établie. Dans l'attente d'un test qui débutera en 2011, et par mesure de précaution, j'ajoute, environ 4 fois dans la saison, un engrais liquide "tomates" un peu plus dilué que recommandé.

Et l'hiver ?

Là encore, les Gymnocalycium ne se distinguent pas véritablement de la cohorte des autres cactus, hormis ceux des zones tropicales qui sont justiciables d'un traitement spécifique. On le sait, le repos hivernal (vernalisation) est nécessaire au métabolisme de ces plantes. On entend par repos hivernal le fait d'exposer à un froid relatif et à une diète hydrique absolue nos petits protégés. Suivant votre latitude cette période peut s'étendre du mois de septembre au mois d'avril ou si vous êtes un heureux habitant du Sud de la France, de fin octobre à mi-mars. Une fois posé ce principe, chacun s'efforce de le mettre en oeuvre avec les moyens dont il dispose. Là encore les collectionneurs font preuve d'une grande imagination pour contourner les nombreuses contraintes rencontrées : manque de place, maintient des températures idéales, climat hostile, luminosité maximale...

Pour ma part, les contraintes sont les suivantes :

Ma terrasse est bien orientée et couverte par des plaques de polycarbonate qui me protègent des précipitations et maintiennent à distance toute remontée d'eau par capillarité.
Sous cette protection j'ai bâti un "coffre" de 3,30 m de longueur par 1,20 m de large et 1,20 m de haut, en plaques de polycarbonate de 16mm d'épaisseur. Cet excellent matériau procure une bonne isolation et ne s'oppose pas à la lumière naturelle qui continue de baigner, au moins en partie, l'intérieur de ce dispositif.

coffre d'hivernage

Ce "coffre" abrite durant toute la mauvaise saison : la table de culture de 3 m de long et, sous celle-ci, les nombreux autres sujets qui peuvent s'égailler sur d'autres terrasses durant la belle saison. Certes, sous la table, la luminosité n'est pas optimale mais ce facteur n'est pas préjudiciable aux Gymnocalycium qui sont au repos total et se satisfont, du moins je le pense, de ces conditions.

table de culture

Ce dispositif est complété par un petit radiateur électrique soufflant, dont le thermostat permet de maintenir aisément une température minimale de 5°c grâce au pouvoir isolant des plaques de polycarbonate.
Cette température de 5°c est un compromis entre les exigences diverses des nombreux taxons de Gymnocalycium collectionnés et l'incidence économique du chauffage du coffre. En effet, si de nombreux Gymnocalycium ne sont en rien indisposés par des températures négatives de - 10°c, d'autres, originaires de zones plus septentrionales et moins montagneuses (Brézil, Uruguay, Paraguay, Bolivie) semblent être, à 5°c, au minimum possible.

Soins, traitements, erreurs de culture,...

SOMMAIRE

* Les ravageurs
* Les attaques fongiques
* Les erreurs de culture

Ce chapître ne vise pas à l'exhaustivité (de nombreuses informations peuvent être trouvées sur internet et tout particulièrement sur le site du Cactus Francophone). Ici je ne traiterai que des cas rencontrés dans ma pratique. Ce chapitre sera donc évolutif au cours du temps et des problèmes rencontrés.










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