Sous-genre : Microsemineum
G. Charles distingue deux sous-espèces :
1) Gymnocalycium castellanosii Backeberg ssp castellanosii.
Outre le taxon G.
castellanosii, il rattache les espèces
Gymnocalycium bozsingianum et Gymnocalycium castellanosii ssp armillatum.
Bien que décrit par Backeberg en 1964 à partir d'exemplaires trouvés dans une importation destinée à Uhlig, il fallut attendre que
Piltz découvrit la plante dans la nature sur la Sierra de Malanzan pour connaître enfin l'origine géographique de
G. castellanosii. Depuis de nombreux spécialistes du genre ont étendu le territoire d'origine au-delà de
la Sierra de Malanzan en incluant les Sierras de Los Llanos, del Porongo, de Abajo, de Arganarez et de Ulapes, toutes dans la
province de La Rioja. Ce taxon se rencontre entre 500m et 1000m d'altitude.
La forme G. boszingianum
se rencontre dans le sud de ce territoire, près de Chepes. La variété armillatum, décrite par Piltz
est plus densément épineuse et se trouve la plus au sud de ce territoire.
2) Gymnocalycium castellanosii ssp ferocius (H. Till et Amerhauser) Charles.
Cette seconde
sous-espèce accueille Gymnocalycium ferox v. ferocior (Backeberg) Slaba
nom. inval. invalidant par la même occasion Gymnocalycium hybopleurum v. ferocior Backeberg.
Dans le chapitre consacré à G. mostii, G. Charles évoque l'existence du taxon
G. mostii ssp ferocius décrit par H. Till et Amerhauser en 2002, qu'il met en synonymie avec cette
sous-espèce.
Cette sous-espèce est connue uniquement dans le sud de la Sierra de Serrezuela, dans l'extrême nord-ouest de la Province de Cordoba,
près de la frontière avec La Rioja. Elle pousse sur les emplacements rocheux trouant la dense brousse épineuse.
G. Charles en fait une sous-espèce de G. castellanosii en raison de la grande ressemblance des graines, notamment la présence de
proéminents tubercules sur leur surface mais aussi de la forme des fleurs.
Gymnocalycium castellanosii P 80 b,
© Jean-Jacques Houdré.
Origine H. Kuentz
Gymnocalycium castellanosii P 80 b,
© Jean-Jacques Houdré.
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